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A travers cet article, découvrez Marie Kuntzmann, nouvelle athlète conventionnée Futur Sport. De ses premières brasses dans les bassins, à l’âge de 3 ans, jusqu’à ses dernières belles performances aux Championnats de France élite, venez ici à la rencontre de la jeune nageuse toulousaine.  

Source: Joris Bouchaut

Un potentiel qui ne demande qu’à s’exprimer

Marie Kuntzmann, 20 ans, est une nageuse qui a encore tout l’avenir devant elle. Licenciée depuis bientôt 2 ans, à Toulouse, chez les Dauphins du TOEC, Marie est une spécialiste de la nage libre, sur des distances pouvant varier entre 200 et 1500 m. Cependant, cette polyvalence ne s’arrête pas là, car la jeune Toulousaine est aussi à l’aise en eau libre.

Bien que Marie Kuntzmann n’ait pu prendre part qu’à une unique course, en eau libre, depuis l’année dernière, les choses devraient vite changer. En effet, bien qu’initialement focalisée sur le sprint et notamment le 200 m, son changement d’entraineur a quelque peu modifié ses plans. Désormais, avec son coach Nicolas Castel, c’est en demi-fond que Marie tente de performer. Sur des distances telles que le 400 m, qui lui correspondent mieux, les résultats devraient vite suivre. Malheureusement, en raison de la crise sanitaire du Covid-19 et de la suspension des compétitions sportives, elle n’a pas encore pu démontrer l’entièreté de son potentiel.

Marie Kuntzmann et la natation, une histoire d’amour de longue date

Dés son plus jeune âge, les parents de Marie ne manquent pas de remarquer son attirance pour l’eau. C’est donc tout naturellement qu’ils décident de l’inscrire à ses premiers cours de natation, alors qu’elle n’est âgée que de 3 ans. Dés lors, Marie ne quittera plus les bassins.

« Depuis toute petite, j’ai toujours adoré l’eau et dès que je voyais une piscine, je plongeais. Mes parents ont vite pris peur et donc ils m’ont mise à la natation vers mes 3 ans pour apprendre à nager. »

Dès ses 7 ans, elle prend part à ses premières compétitions. Par la suite, les Jeux Olympiques de Pékin, en 2008, sont une sorte de révélation pour elle. La beauté, la grandeur, ainsi que la ferveur qui règnent autour de cet évènement planétaire, la pousse à redoubler d’effort pour pouvoir atteindre un jour, ce but.

A force de persévérance, le travail porte ses fruits et c’est lors de la saison 2017-2018, alors qu’elle est en terminale, que Marie Kuntzmann se révèle réellement. Lors des Championnats de France élite 2018, elle est la 5e française à toucher le mur sur 1500 m. Elle réalise également son meilleur temps sur 200 m et un podium, aux Championnats de France du 5 km indoor.  C’est également lors de ce même exercice 2017-2018, qu’elle accomplit une course marquante avec ses camarades du Cercle Nautique Chalonnais, avec une 3e place, aux Championnat de France élite 2018, à Saint-Raphaël. Jusqu’à présent, cette course reste son plus beau souvenir : une médaille inespérée, obtenue avec une bande d’amies, pour une de ses dernières courses sous les couleurs de Chalon, avec son coach Bastien Ray.

Source: flopics.swim

Le meilleur reste à venir

Après une saison 2019-2020 totalement tronquée, Marie Kuntzmann espère vite retrouver le chemin des bassins. Pour l’instant, le calendrier de reprise reste pour le moins flou et il est donc compliqué de planifier réellement un retour à la compétition. Néanmoins, elle cible clairement les Championnats d’Europe 2021, à Budapest, comme principal objectif à court terme. Une première phase de qualification aura lieu de septembre à mars et par la suite, les Championnats de France élite feront office de seconde phase de qualification. Il faudra ainsi réaliser les minima requis par la Fédération Française de Natation, pour pouvoir rallier la Hongrie.  Pour ce qui est des Jeux Olympiques, son rêve ultime, Marie reste consciente qu’elle a encore pas mal de travail à fournir, pour pouvoir entrevoir une qualification. Néanmoins, comme bon nombre d’athlètes français, Paris 2024 est un évènement qu’elle ne voudrait manquer sous aucun prétexte. Jusque-là, la Toulousaine aura le temps de se jauger sur les différents Championnats de France, d’Europe, voire du monde et de monter progressivement en puissance.

« Les Jeux 2024, ça reste le rêve ultime. Après une fois qu’on a atteint les Jeux, on peut se permettre de rêver d’une médaille pourquoi pas… »

Le 1er aout, un retour à la compétition en douceur est prévu, avec un tournoi en interne, dans son club des Dauphins du TOEC. C’est seulement en octobre, que les choses sérieuses reprendront, par un meeting de travail. Néanmoins, toutes ces informations sont à prendre avec des pincettes car très changeantes. Les Championnats de France, quant à eux, arriveront en décembre. Habituellement prévus en petit bassin, ils seront cette année sur un bassin de 50 m, illustrant ainsi ce chamboulement total du calendrier. De ce fait, les nageurs sont dans l’attente de savoir si les compétitions antérieures aux Championnats de France se dérouleront également sur bassin de 50 m. Malgré les nombreuses incertitudes qui demeurent et un retour des compétitions qui tardent, Marie Kuntzmann a bel et bien repris le chemin de l’entrainement, déterminée à gravir un par un les échelons, pour pouvoir toucher du doigt son rêve olympique.

 

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