fbpx

Louis Vitiello est un jeune athlète de 21 ans qui pratique la discipline rigoureuse du triathlon depuis une dizaine d’années. Pour le sportif, tout commença au collège lors de son année de 6ème lorsqu’il s’essaie à des courses avec sa classe en cours d’EPS puis, tout va très vite. Il est repéré par sa professeure d’EPS qui l’encourage, le conseille, et il décide de commencer les courses UNSS, sur de courtes distances. Celui qui s’est essayé au tennis et au hip hop est séduit par la discipline et motivé. Il s’inscrit alors dans une démarche de compétition avec son club La Tribu 64 dans les Pyrénées-Atlantiques, pour finir sur les podiums des courses régionales puis nationales.

Un rythme effréné

Pour rappel, le triathlon est l’enchainement sur une compétition de trois disciplines de plein air que sont la natation, le vélo et la course à pied. Pour s’entraîner et tenir la cadence des compétitions de la saison, le jeune sportif a un agenda bien ficelé. « En général, je nage tôt le matin (7h), avant d’aller en cours puis je fais du vélo ou je cours le soir. Le rythme est plutôt effréné » nous explique-t-il. Louis apprécie les trois sports, mais le vélo a sa préférence.

Hors des sentiers de course, le sportif qui évolue à Montpellier entame aujourd’hui sa deuxième année d’études de kinésithérapeute, en parallèle de sa pratique sportive de haut niveau.

Louis décroche son premier titre en 2015 au Mans, dans la catégorie cadet. Cette victoire lui a permis de se qualifier pour sa première course internationale, les Championnats d’Europe et de décrocher de précieuses invitations sur les stages nationaux. Il retrouve le goût de la victoire en 2017, à Pierrelatte près de Valence en France, avant de décrocher la 5e place des Championnats d’Europe juniors deux semaines plus tard la même année. 

Louis Vitiello triathlonSource: Louis Vitiello

Une saison 2019 / 2020 compliquée

Avec le coronavirus et le confinement, de nombreuses compétitions ont été annulées cette saison, notamment les courses internationales, mettant sur pause le parcours du jeune triathlète. « Le directeur technique national a fait le choix de ne pas nous envoyer sur les compétitions internationales pour ne pas prendre de risque jusqu’à la fin de la saison en octobre, alors on se concentre sur les championnats nationaux ». Le niveau national reste l’objectif de la saison, avec encore quelques compétitions pour décrocher des podiums.

Louis Vitiello a entamé les Championnats de France en première division le 22 août dernier, à Châteauroux où il termine à la 13e place du classement général et premier espoir (-23 ans). Lors de la deuxième course, à Quiberon dans le Morbihan, il termine 3e et de nouveau premier espoir. Il se rendra ensuite à Montceau-les-Mines en Saône-et-Loire le 19 septembre, pour les Championnats de France individuels, où il aimerait se hisser sur une marche du podium, alors qu’il finissait 3e de la course et 1e espoir l’an dernier. Celui qui détient le titre de champion de France espoir aimerais réitérer l’exploit.

Pour la dernière course de la saison, direction les Herbiers en Vendée, en finale des Championnats de France première division entamés plus tôt avec le club vendéen de Saint-Jean-de-Mont avant de repartir pour un tour en mars 2021, qu’il espère moins mouvementé.

Louis Vitiello triathlonSource: Louis Vitiello

Rêve d’olympisme

La course qui l’a le plus marqué « dans le bon sens » nous confie-t-il, ce sont les Championnats d’Europe junior en 2017. Le triathlète ne s’attendait pas à décrocher une aussi bonne place alors qu’il termine à la 5e place du classement général sur une compétition de rang international. Mais  de la joie victorieuse, il connait ensuite une déception, à Rotterdam aux Championnats du Monde junior, course phare la même année alors qu’il finit au delà de la 20e place au classement.

Sélectionné par l’équipe de France pour concourir à divers Championnats d’Europe et du monde ces cinq dernières années, le jeune sportif ne compte pas s’arrêter là. Tokyo en 2021 ? Trop tôt nous confie-t-il. « Je suis encore jeune dans la discipline, je peux encore progresser et atteindre un niveau plus élevé ». Si la concurrence est rude dans l’hexagone, Louis garde en ligne de mire Paris 2024, les Jeux Olympiques à la maison pour fouler les pavés de la capitale.

Catégories : Nos Articles