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Bis repetita pour Vincent Luis, qui remporte un deuxième titre consécutif de champion du monde de triathlon. Il est accompagné sur le podium par le Portugais, Vasco Vilaça et le Français, Léo Bergère.

Source: FOCKE STRANGMANN

En raison de la pandémie de Covid-19, et du chamboulement calendaire qui en a découlé, c’est sur une unique course que le titre de champion du monde de triathlon allait se jouer. Habituellement, le format des World Triathlon Series voit le leader du classement général être couronné à l’issu d’une saison constituée de plusieurs courses. C’est donc à Hambourg, en Allemagne, que les plus grands triathlètes de la planète s’étaient donnés rendez-vous afin d’en découdre, sur une course reprenant le format sprint (750m de natation, 18.9 km de vélo et 5km de course à pied). Après de nombreux mois sans compétition, les états de forme de chacun laissaient songeurs, et permettaient donc d’entrevoir un résultat potentiellement surprenant.

La réalité fut différente car encore une fois, Vincent Luis a prouvé qu’il était le patron du triathlon mondial. Ce samedi, à Hambourg, le Français de 31 ans est parvenu à conserver son titre de champion du monde, en maîtrisant de bout en bout la course. 3e à l’issu du parcours en natation, le triathlète français a ensuite géré son effort, à vélo, en restant dans le groupe de tête. C’est lors de la course à pied que Vincent Luis décide enfin de passer la surmultipliée, en s’échappant avec son compatriote, Léo Bergère et le bluffant Portugais, Vasco Vilaça.

A 400m de l’arrivée, le natif de Vesoul porte la dernière estocade, pour mettre un terme à tout suspens. Vasco Vilaça et Léo Bergère, ne peuvent pas suivre la locomotive Luis. Le sort de la course est scellé. Vincent Luis s’envole vers un second sacre mondial, qui ne souffre d’aucune contestation possible.

Quelques hectomètres plus loin, le jeune Vasco Vilaça (20 ans) parvient à puiser dans ses ultimes réserves pour fausser compagnie à Léo Bergère et obtenir une médaille d’argent très surprenante.

Dorian Coninx vient également se hisser à la 6e place, pour embellir encore davantage ce grand cru pour le triathlon français. Un résultat très encourageant pour l’avenir, et notamment pour l’olympiade 2021, en terres japonaises.

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